Préserver le Dharma

 

Enseignements, culture et

valeurs

Préserver les enseignements du Dharma, sa culture et ses valeurs

Les précieux enseignements du Dharma ont besoin plus que jamais de protection et d’efforts de préservation.

Pourquoi ?

Grâce au grand Bouddha Shakyamuni, Siddhartha Gautama, les enseignements sont apparus dans ce monde, ont été diffusés dans la terre sainte de l’Inde et y ont été pratiqués pendant plusieurs siècles. Ces enseignements sont uniques et précieux car ils offrent un large éventail de méthodes qui permettent à chaque être sensible de découvrir sa source de bonheur inhérente. Cependant, le bouddhisme a perdu son influence en Inde au 7e siècle et a frôlé l’extinction à un moment donné.

S’il n’y avait pas eu de grands êtres à cette époque,

il aurait pu être perdu à jamais.

Cependant, le bouddhisme n’est pas seulement des textes.

Il est aussi une réalisation. Il est ce qu’il laisse dans nos cœurs.

Certains des enseignements bouddhistes ont survécu sous la forme du Theravada au Sri-Lanka, ou dans d’autres pays comme la Chine, la Mongolie et le Japon, mais c’est le Tibet qui est devenu le véritable foyer du bouddhisme Vajrayana que nous pratiquons aujourd’hui. C’est au Pays des Neiges que le second Bouddha, Padmasambhava, a révélé la plupart de ses enseignements, et où ceux-ci ont été traduits, diffusés et préservés avec grand soin. Cependant, en ces temps dégénérés que nous vivons, même la forteresse du Tibet n’est plus imprenable.

Pour préserver les enseignements, il faut agir. Patrul Rinpoche déploie de grands efforts pour préserver le Dharma du Bouddha. Écrire, traduire et publier le Dharma est sa préoccupation principale.

Pour y parvenir, Rinpoche a fondé la maison d’édition Wisdom Treasury et organisé le groupe de traduction Sambhota. De nombreux textes précieux sont préservés, traduits et publiés.

C’est grâce aux enseignements du Dharma que le peuple tibétain est souvent décrit comme étant gentil, positif et aimant. Telle est l’empreinte que les précieux enseignements de la bodhicitta laissent sur la culture et le peuple.

La culture tibétaine est littéralement imprégnée de la sagesse du bouddhisme. C’est son art, ses traditions, son architecture et son mode de vie. Elle a besoin de soutien et de protection en ces temps difficiles.

Tibétains
Tibétains
Tibétains

Rinpoche a soutenu l’éducation à Dzogchen. Tout d’abord, il a fondé l’Institut Zangdok Palri Tibet, qui a ouvert une école pour les orphelins, en particulier les filles. Cette école a très bien fonctionné pendant dix-sept ans, mais c’est devenu difficile et son activité a dû être suspendue.

Il y avait plusieurs projets d’éducation du Dharma pour les laïcs. Certains ont vu le jour, d’autres ont dû être abandonnés.

Une réalisation est particulièrement remarquable : grâce à Patrul Rinpoche,

l’Institut Zangdok Palri s’est manifesté sous une forme physique,

comme un bâtiment étonnant et proéminent qui brille comme un joyau dans la belle vallée de Dzogchen.

Temple Zangdok Palri rivière Tibet

Ce projet de construction était une tâche confiée à Patrul Rinpoche par Pema Kalzang Rinpoche. Il est destiné à être un institut culturel offrant une éducation bouddhiste à tous ceux qui souhaitent étudier les enseignements du Dharma. La forme et le design ont entièrement pris naissance dans la tête de Rinpoche sur la base des descriptions de la prière de Zangdok Palri. Il a mené et finalisé le projet du début à la fin et l’a inauguré avec ses étudiants occidentaux en 2010. Pour en savoir plus sur le rôle de l’Institut, sa signification et son histoire, lisez ces articles passionnants sur l’Institut Zangdok Palri.

Avant tout, Rinpoche préserve le Dharma en le plaçant dans le cœur de ses étudiants sous forme de philosophie et d’instructions sur la manière de pratiquer. Il enseigne aux gens en fonction de leurs besoins et de leurs capacités, partout où cela est nécessaire.

Après cinq cents ans

J’existerai sous la forme de textes.

Pensez qu’ils sont moi et

Soyez respectueux envers eux.

L’ornement d’oreille du Bouddha,
cité dans ‘À la recherche de l’autolibération’ de Patrul Rinpoche.